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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 17:16

Ce texte risque de ne pas plaire à tout le monde... J'y parle d'un sujet d'actualité, dont nous avons tous entendus parler. Mais nous en entendons toujours parler de la même façon. Le problème est toujours abordé dans le même sens, et cela comportait, à mon sens, des zones d'ombre, de flou. Dans ce texte, j'ai essayé de trouver une autre façon de réfléchir à ce problème. J'ai donc analysé froidement la situation à partir des données dont je disposais, et j'ai essayé de résumer le résultat de mes réflexions dans ce texte. J'y parle donc en mon nom, et il est tout à fait possible que vous ne soyez absolument pas d'accord avec ce qu'il dit. Mais sait-on jamais...

 

 

« La Terre se meurt. » « Il faut sauver la Terre. »

Voilà ce qu’on entend, partout, tout le temps. Ces idées simples se glissent dans notre mémoire et y restent gravés, faisant de ces phrases des vérités universelles et incontestables.

Mais ces vérités en sont-elles vraiment ? Est-il vrai que la Terre se meurt ? Est-il vrai que nous avons pour mission de la sauver ?

Rien n’est moins sûr…

Bien sûr, la pollution est bien là, la déforestation ravage des écosystèmes, les glaces fondent, la température augmente, les ressources naturelles se font rares, les pesticides rongent les sols et polluent les rivières… Bien sûr, tout cela est mauvais. Mais pour qui ? Pour la Terre, vraiment ?

Une brûlure sur la main, une griffure sur la joue. Ces deux choses sont mauvaises pour l’homme, et ont des conséquences visibles, comme des rougeurs, des saignements. Mais ces blessures sont provisoires, et disparaissent sans laisser de traces au bout de quelques jours seulement.

Il en va de même pour la Terre. Sauf que les journées de la Terre sont infiniment plus longues que les nôtres… Nous ne voyons que la peau de notre planète, avec ses brûlures, ses griffures. Nous ne pensons pas assez au fait qu’il y a quelque chose sous le sol que nous foulons, quelque chose de gigantesque, tellement plus grand que les quelque kilomètre de peau…

Nous oublions trop vite que la Terre a un passé. Notre planète a connu des périodes de chaleur extrême, des périodes de froid extrême. Pourtant nous sommes là. Elle a vu naître les dinosaures, puis les a vu disparaître. Elle a vu naître les hommes, et les verra disparaître.

La Terre ne se meurt pas. Certes, elle est malade, mais elle est encore très loin de l’agonie.

Et ce n’est pas aux hommes de sauver la Terre.

Elle se sauvera d’elle-même. La Terre ne nous a pas attendus pour se mettre à tourner. La Terre est notre mère à tous, et c’est nous qu’elle éduque. C’est elle qui prend soin de nous, qui nous nourrit. Quel pouvoir avons-nous sur elle ? Pourrions-nous réellement empêcher la dérive des continents, lente mais inexorable ? La Terre est une entité qui se gère d’elle-même, rééquilibrant ses composantes lorsque le besoin s’en fait ressentir. La Terre se soigne d’elle-même, et elle fait ça bien mieux qu’on ne pourrait le faire.

Il ne devrait donc y avoir aucun souci à se faire pour ce qui est de la santé de notre planète.

Pourtant, l’inquiétude est là, partout. Pourquoi ? Pourquoi l’homme est-il inquiet ?

Parce que ce n’est pas la Terre qui est en danger, c’est nous. Si tout le monde s’inquiète autant, ce n’est pas pour la Terre. C’est pour nous…

La Terre a trop chaud ? Elle fait fondre la glace pour augmenter la surface de ses océans et ainsi se refroidir. Jusque-là tout est normal. Sauf que cette réaction est néfaste pour l’homme. Il va se voir privé de l’espace dont il a tant besoin pour vivre. Il va devoir changer ses modes de vie, affronter de nouvelles situations. L’homme va au-devant de choses qu’il ne peut pas prévoir, il se dirige irrémédiablement vers l’incertain, l’inconnu. Et l’homme a peur de l’inconnu.

Donc l’homme veut soigner la planète, pour éviter qu’elle ne le fasse d’elle-même. Il veut trouver un chemin qui mène vers un avenir clair, prévisible. Et pour ça, il en vient même à se mentir à lui-même.

Alors, faut-il essayer de soigner la planète, et espérer que la survie de l’homme lui servira de leçon pour l’avenir ?

Ou alors, faut-il laisser faire la nature, et s’adapter tant bien que mal aux inévitables changements ?

L’homme a déjà choisi. Il va jouer au docteur. Il joue déjà au docteur. Petit à petit, son comportement se modifie. L’homme réapprend à vivre en harmonie avec la nature.

Peut-être cela servira-t-il à quelque chose. Peut-être que la Terre se laissera soigner, et permettra à l’homme de poursuivre sa vie bien réglée.

Mais peut-être que cela ne servira à rien. Peut-être que la Terre a jugé ses blessures trop importantes pour nous laisser le soin de les guérir. Peut-être qu’elle va bouleverser nos modes de vie, nos sociétés, sans même s’en rendre compte. Peut-être qu’elle nous réserve un avenir incertain et chaotique.

Mais l’homme a décidé de tenter sa chance. Et cela est admirable…

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commentaires

U
<br /> Bonjour.<br /> De fil en aiguille je suis arrivé sur cette page et ce texte. D'un point de vue auquel je n'avais pensé, il parle simplement d'un problème de société.<br /> Agréable, facile à lire et intéressant, je vais bien garder ce blog au chaud dans mes favoris. :~)<br /> <br /> <br />
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